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On se souvient….

… des courts métrages ….

Je me souviens d’avoir vu Thomas Brodie Sangster dans le tout premier film que j’ai vu au festival, «Orbit Ever After».

Je me souviens du film «Sans les gants» que j’ai particulièrement aimé, il montrait une vraie histoire de vie, une histoire partagée entre violence et amour.

Je me souviens du film «7 minutes in heaven», son format très court (7′) m’a particulièrement plu. J’ai commencé à applaudir avant la fin… avant sa très surprenante chute….

Je me souviens de ce pauvre Albert, dans le court métrage du même nom, coincé dans une monotonie dont il ne parvient à sortir qu’à la fin.

Je me souviens qu’après avoir rencontré Jo Vuck, le réalisateur de «Charclo», mon avis sur le film a totalement changé, et de façon positive.

Je me souviens de la richesse du film « Nashorn im Galopp » qui regroupait pratiquement toutes les formes d’art comme le dessin, la photographie… Il était bien réalisé et le montage était parfait.

Je me souviens du choc que j’ai eu lors du film «La météo des plages» à cause des scènes obscènes. Il provoquait un sourire gêné chez les spectateurs.

Je me souviens de la douloureuse réalité du film «Aïssa» et de son réalisateur Clément Tréhin-Lalanne qui y dénonçait l’horreur faite aux immigrés en France.

Je me souviens du film  «I’ve been a Sweeper» et de cette sorte de nostalgie qui s’en dégageait.

Je me souviens que la chute du film «Orbit ever after» m’a beaucoup plu car on voit depuis la terre les enfants amoureux qui forment une étoile filante.

Je me souviens de «A Kindness» où j’ai beaucoup ri, j’ai adoré l’humour anglais.

…. du festival…

Je me souviens du monde et de l’ambiance chaleureuse qu’il y avait au festival toute la journée.

Je me souviens de la pièce blanche dans laquelle on se réunissait tous pour attendre la prochaine séance, elle abritait différentes expositions. Les photos étaient magnifiques mais d’étranges, intrigantes, amusantes, effrayantes, inquiétantes, écœurantes vidéos y passaient en boucle. Je me souviens qu’on aurait dit une grande famille…

Je me souviens des amitiés que j’ai créées grâce à cette expérience. Je me souviens d’avoir passé trois jours avec des personnes formidables.

Je me souviens des débats et plus particulièrement de celui où nous étions à deux contre toute la classe.

Je me souviens d’avoir découvert beaucoup de choses et d’univers différents que je n’aurais pas connus sans le festival. C’était génial !

Je me souviens que lors des interviews, les réalisateurs étaient très attentionnés et à l’écoute de nos questions.

Je me souviens qu’avant le festival je ne savais pas grand chose sur les courts métrages. Maintenant, je sais que le festival de Brest propose des films courts de genres différents. Je les ai aimés, détestés, adorés. Lors de rencontres, j’ai découvert le métier de producteur, de réalisateur. Je me suis rendue compte que ce sont des gens comme nous qui ont un travail en parallèle de leur vie dans le cinéma.

Je me souviens avoir eu envie de recommencer ce festival.

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